L’importance de la bande d’arase dans la construction

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Détail d'un mur en briques avec bande d'arase visible

Un mur neuf sans bande d’arase ? Voilà le terrain idéal pour les remontées capillaires, une faille qui contrevient au DTU 20.1 et ouvre la porte à une série d’ennuis évitables. Malgré la réglementation, certains chantiers font l’impasse, invoquant des gains de temps ou de budget. Ce calcul rapide se paie cher : réparations à répétition, matériaux qui s’abîment, tensions entre artisans et donneurs d’ordre. Les solutions bricolées peinent à offrir la même sécurité. À ce jour, aucun expert du bâtiment n’a remis en cause la nécessité de la bande d’arase.

Comprendre la bande d’arase : un rempart essentiel contre l’humidité

La bande d’arase joue un rôle décisif dès la construction : elle agit comme un filtre, bloquant l’humidité issue du sol, ce fléau qui abîme la maçonnerie année après année. Dès l’instant où l’eau commence à s’infiltrer, aucun rattrapage n’est vraiment possible. Voilà pourquoi le choix d’une bande arase étanche, membrane bitumineuse, film polyéthylène, s’impose d’entrée de jeu et dicte la résistance du mur face aux assauts de l’eau.

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La pose a lieu à la base des murs, juste au-dessus de la fondation, sous la première rangée de briques ou de parpaings. Le chantier gagne en robustesse si la bande est associée à un mortier hydrofuge, un duo qui renforce l’étanchéité de toute la structure. Les artisans expérimentés optent systématiquement pour des matériaux agréés, garants d’une protection durable des murs.

Voici les solutions courantes utilisées pour cette protection :

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  • Arase membrane étanchéité : cette barrière continue fait obstacle à la migration de l’eau dans les matériaux poreux.
  • Arase mortier hydrofuge : utilisée en complément, elle augmente la résistance à l’humidité.

Ne pas installer de bande d’étanchéité, c’est exposer le bâtiment à la dégradation des enduits, à la formation de moisissures et, à terme, à la désagrégation même des matériaux. Prévenir l’humidité dans les murs passe obligatoirement par une exécution rigoureuse dès les premiers mètres du chantier. La protection contre les remontées capillaires engage la responsabilité de chaque intervenant, du maître d’ouvrage à l’artisan.

Remontées capillaires : pourquoi la prévention commence dès la construction

L’humidité remonte lentement, presque imperceptiblement, mais ses effets sont implacables. Chaque année, les remontées capillaires dégradent des milliers de constructions. La vigilance s’impose dès le début du chantier : négliger la bande arase, c’est condamner le mur à subir cloques, salpêtre, effritement du plâtre, et autres dommages insidieux.

La bande arase interrompt la progression de l’eau souterraine, exploitant la porosité des matériaux pour s’infiltrer. Dans la pratique, cette barrière est un geste simple, mais déterminant pour préserver la solidité du bâtiment. Sans protection contre les remontées capillaires, on s’expose à des pathologies invisibles qui minent la structure sur le long terme.

Voici deux points à retenir quant aux risques et à l’utilité de la bande d’arase :

  • Remontées capillaires dans les murs : un danger discret, souvent minimisé lors de la phase de gros œuvre.
  • Bande arase dans la construction : plus qu’une simple barrière, elle prévient la dégradation lente et irréversible du bâti.

Les professionnels aguerris le savent : une bande arase posée avec soin assure la longévité de l’ouvrage. La rigueur, dès les fondations, reste la seule façon d’écarter durablement l’humidité et ses conséquences.

Quels critères pour choisir et installer efficacement une bande d’arase ?

Le choix d’une bande arase n’est jamais anodin. Il s’agit de viser la meilleure étanchéité possible, un rempart durable contre les infiltrations. Entre membranes bitumineuses, polyéthylène ou bandes multicouches, chaque solution a ses atouts et ses limites. Privilégiez les bandes arase robustes, capables de tenir face aux contraintes mécaniques et à l’humidité persistante.

Quant à l’installation, elle ne tolère aucune approximation. La bande arase doit être posée sans interruption entre la fondation et la première assise, parfaitement plane, sans pli ni déchirure. Pour les constructions à ossature bois, la compatibilité entre membrane et structure est un point à vérifier scrupuleusement.

Pour guider ce choix et garantir une pose efficace, voici les critères à considérer :

  • Épaisseur : elle doit correspondre à la nature des murs et au poids qu’ils supportent.
  • Largeur : prévoyez un débordement suffisant de chaque côté du soubassement.
  • Jonction : effectuez des recouvrements francs ; collez ou soudez selon le matériau utilisé.

La durabilité d’une bande arase repose autant sur la qualité du produit que sur le soin apporté à sa pose. Sauter une étape, c’est mettre en péril la solidité de toute la construction.

Ouvrier posant la bande d

Conseils pratiques pour garantir la durabilité de votre maçonnerie

Miser sur une bande arase étanche de qualité est un point de départ. Pour que la maçonnerie tienne ses promesses, chaque détail d’exécution compte. La bande arase doit dépasser le niveau du sol et couvrir l’ensemble des murs extérieurs. Ce positionnement limite les risques de remontées capillaires et protège efficacement des infiltrations venues du terrain.

La préparation du support s’avère déterminante : surface plane, propre, sans poussière ni résidus. L’ajout d’un mortier hydrofuge sous la bande optimise l’étanchéité et réduit la perte de chaleur par ponts thermiques. Pendant l’installation, veillez à supprimer toute discontinuité. Les raccords doivent impérativement se superposer d’au moins dix centimètres pour former une barrière sans faille.

Selon la nature du projet, voici les points qui méritent une attention particulière :

  • Sur ossature bois : assurez-vous que la membrane utilisée soit compatible avec les bois traités.
  • En rénovation : vérifiez l’état de l’ancienne bande, remplacez-la si elle présente un défaut, et choisissez impérativement une bande d’étanchéité adaptée.

Pour une isolation renforcée et éviter la condensation, l’intégration d’un pare-vapeur ou d’écrans pare-pluie peut s’avérer judicieuse. La protection contre l’humidité se construit en couches successives, chacune ayant son importance. Rien ne doit être laissé au hasard, ni dans le choix des matériaux, ni dans la précision des gestes. Une bande arase posée dans les règles, c’est la promesse d’un mur solide et d’un habitat préservé, prêt à défier le temps.