Face à un système fiscal qui alourdit de plus en plus le budget des entreprises, les professionnels sont amenés à trouver de nouvelles solutions pour rentabiliser leurs activités. La délocalisation est l’une des meilleures manières de résoudre le problème.
Et grâce à l’innovation numérique et les avancées réalisées dans le domaine des NTIC, il est désormais possible de créer une structure dans n’importe quel pays pourvu que celui-ci réponde bien aux critères de sélection. L’offshore est une démarche avantageuse, mais un tel projet nécessitera aussi une analyse préalable.
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Quel pays choisir?
En observant le comportement des plus grandes entreprises du monde, on peut parfaitement affirmer que la délocalisation est une solution très pratiquée actuellement. Même le géant des moteurs de recherche (Google) a utilisé cette stratégie pour optimiser sa fiscalité. Cependant, les professionnels ont bien sûr pris la peine de bien choisir le pays où ils se sont installés. Sur ce point, trois principaux critères sont à retenir :
Il y a d’abord la stabilité politique. Un État instable ne permettrait pas aux activités d’aller dans le bon sens et ne ferait qu’engendrer des problèmes.
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Ensuite, il faut aussi évaluer la situation économique du pays. Ce dernier doit être assez développé pour disposer des infrastructures indispensables comme les installations internet et un système financier qui facilitera les transferts.
Et bien sûr, il y a le volet légal, réduire ses charges fiscales n’implique pas toujours de suivre des voies illégales. Les pays considérés comme paradis fiscaux sont donc à éviter.
Les réels avantages d’une société offshore
Une structure offshore présente des avantages aussi bien pour les investisseurs que pour les futurs clients de l’entreprise. Le niveau et les apports fiscaux peuvent éventuellement varier d’un pays à un autre.
Par ailleurs, la délocalisation permettra généralement aux entrepreneurs d’éviter la condition qui suppose la présence d’un capital minimum. Les impôts sur les sociétés et les bénéfices sont minimes, voire inexistants.
Les droits de succession sont souvent flexibles, permettant aux non-résidents d’avoir une meilleure marge de manœuvre sur la gestion de leurs actions.