Rallye : siège baquet FIA, homologation et autres équipements

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Des passionnés de sport automobile convoitent ce type d’équipement pour bénéficier de meilleures sensations durant toute l’année. Cela étant, le siège baquet FIA demeure véritablement indispensable pour ceux qui pratiquent la compétition automobile. Nous allons découvrir ses principales caractéristiques et vous montrer de quelle façon on peut s’assurer de sa validité.

Le siège baquet FIA : explication de la norme

Une nécessité pour les compétiteurs

L’achat d’un tel équipement n’est pas anodin, en premier lieu pour des raisons de sécurité. Vous êtes sans doute conscient de l’intérêt que vous avez à choisir un modèle répertorié parmi les divers sièges homologués FIA. Il s’agit bien entendu de minimiser les risques en cas de sortie de route ou d’une autre éventuelle péripétie survenue lors d’une course.

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Deux autres raisons doivent nécessairement vous inciter à la prudence quant à l’acquisition d’un siège pour votre véhicule. La première est d’ordre pécuniaire ; vous allez engager plusieurs centaines d’euros et attendez forcément un retour sur investissement. Cet argent que vous dépensez doit correspondre à un équipement de très bonne facture. La deuxième raison est d’ordre fonctionnelle : admettons que vous vous trompiez et que vous ne choisissiez pas un modèle homologué, vous n’avez aucunement la garantie de prendre le départ de la compétition que vous convoitez tant.

Un bon état général pour les courses locales

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Sièges homologués FIA

Vous pensez que nous faisons preuve d’exagération ? Il n’en est rien ! Malheureusement, nous ne comptons plus les pratiquants de cette belle discipline qui ont été recalés à l’occasion d’un contrôle avant une course de côte ou un rallye. Or, il n’y a pas de passe droit, on ne lésine pas sur la sécurité et il est rassurant de savoir que les organisateurs des compétitions sont intransigeants.

La qualité et la validité du siège FIA que vous sélectionnez est tout simplement matérialisée par une petite étiquette blanche collée sur son flanc. Apparaissent dessus plusieurs informations, comme le nom du fabricant du siège ou son logo, le nom de la norme FIA correspondante, ainsi que la date et l’année de fabrication. La période de validité prise en compte par les organisateurs est fonction de la fédération ou du championnat dans lesquels vous aspirez à concourir.

Si vous ciblez uniquement des courses modestes et des ligues sans grande prétention, les sièges âgés de plus d’une dizaine d’années peuvent être utilisés, sans date de péremption, les commissaires sportifs s’attardent alors en priorité sur la qualité et l’état général du siège.

L’application stricte de la norme pour les grandes compétitions

En revanche, les pilotes engagés dans des rallyes nationaux et tous les championnats qui dépendent de la FIA doivent impérativement justifier d’une période de validité inférieure ou égale à 5 ans. Pour les épreuves régionales, la période est fréquemment élargie à 10 ans. La réglementation en vigueur stipule également ceci : en cas d’utilisation d’un coussin entre le siège homologué et l’occupant, ce même coussin doit présenter une épaisseur qui n’excède pas 50 millimètres. Rappelons tout de même que vous avez l’opportunité de rallonger la durée d’homologation en renvoyant au fabricant votre siège, qui s’assure alors qu’il réponde bien à toutes les normes en vigueur.

Les caractéristiques du siège baquet

L’assise

Quand on évoque le siège baquet, on songe en général tout de suite aux courses automobiles. A juste titre, ce sont les véhicules qui recourent le plus à ces équipements sophistiqués, quand bien même ils peuvent aussi être installés dans des voitures de sport et d’autres types d’automobiles. Le principal avantage qui distingue un siège baquet ? Sa capacité à octroyer à son bénéficiaire un confort et une ergonomie d’assise dont il ne bénéficie pas lorsqu’il utilise un siège conventionnel.

Lors d’une course, un pratiquant de rallye ou d’une autre discipline de sport automobile voit se succéder les virages et courbes à haute vitesse, il affectionne particulièrement les renflements latéraux qui assurent un excellent soutien latéral.

Le maintien d’une position correcte

L’assiste étroite d’un tel équipement conjuguée à un coussin lombaire bien positionné assure au pilote une bonne position durant la compétition, en conservant une ligne droite au niveau du dos et des lombaires. De plus, un siège baquet est nécessairement muni de points de passe dans lesquels il est possible de fixer un harnais. De manière générale, chaque participant à une épreuve de course auto doit supporter le transfert de masse. C’est un effort physique conséquent qui est encaissé avec beaucoup plus de facilité lorsqu’on s’appuie sur l’excellence d’un siège baquet FIA.

Le matériau

Dans le commerce, vous allez aisément trouver des modèles constitués de plastique et d’aluminium, mais il est largement recommandé de s’orienter vers les sièges baquet dont le matériau n’est autre que la très sophistiquée fibre de carbone. Ces équipement sont loués à juste titre pour leur résistance et ils sont davantage performants en termes de soutien.

Bien entendu, tous ces critères demeurent inutiles dans le cas où vous ne trouvez pas de siège baquet dont les dimensions sont compatibles avec votre véhicule et son châssis. Enfin, si les considérations esthétiques vous tiennent à cœur, rien ne vous empêche d’ajouter une housse qui personnalise votre siège et l’harmonise avec l’habitacle.

Les équipements primordiaux à la pratique du sport automobile

En matière de course automobile, il ne faut pas lésiner sur un équipement complet et de qualité, qui n’est pas sans rappeler l’équipement du motard à bien des égards, afin d’assurer une parfaite sécurité du pilote.

L’indispensable casque pour protéger la tête

L’équipement du pilote est adapté en fonction de la discipline concernée et des règlements associés. Cela étant, plusieurs éléments sont communs à l’essentiel des sports automobiles. Ce sont ensuite les caractéristiques des équipements qui diffèrent selon les disciplines. En premier lieu, un pilote ne peut s’affranchir de porter un casque. Outre l’homologation FIA, il convient de s’attarder sur les matériaux dont il est constitué, la fixation de la visière, les aérations ou encore l’aérodynamisme avant de le choisir définitivement.

Une combinaison et des bottines adaptées

L’acquisition de chaussures, en l’occurrence de bottines, demeure aussi fondamentale. Leur intérêt ? Elles maintiennent fermement les chevilles du pilote ! Les modèles recommandés sont aussi confortables que légers. L’équipement du pilote se compose ensuite des gants, bien moins visibles pour le grand public que le casque mais tout aussi cruciaux.

Leur taille, leur matière et leur velcro de maintien sont quelques-uns des paramètres à étudier quand on évalue les différents produits disponibles sur le marché. Quid des autres équipements dont un pratiquant de rallye peut difficilement se passer ? Il s’agit de la combinaison et des sous-vêtements ignifugés, des vêtements dont la composition doit permettre au corps de respirer pendant l’effort.