Livret épargne : conseils pour choisir le meilleur livret bancaire

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épargne régulière est une préoccupation commune parmi de nombreux Français. L’objectif peut être de mettre quelques centimes de côté pour faire face à des moments difficiles, de constituer des capitaux pour aider les enfants à commencer la vie active ou de préparer une pension complémentaire de retraite. En tout cas, la question est souvent la même : quel moyen choisir d’économiser en 2020 ?

Les changements réglementaires, les ajustements fiscaux fréquents et les incertitudes liées aux marchés financiers rendent difficile le choix de l’épargnant.

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Voici une liste des principaux médias qui peuvent être utilisés pour économiser en 2020 :

1. Le livret A

La brochure A est le soutien historique de la Caisse d’épargne et est maintenant distribuée par toutes les banques. La collection est utilisée pour financer la création de logements sociaux et son taux de rémunération est calculé sur la base des taux interbancaires (prêts interbancaires) et de l’inflation. Toutefois, la formule mécanique de fixation des taux peut être modifiée par le gouvernement pour des raisons politiques (par exemple, le maintien de pouvoir d’achat).

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  • Pour qui ? Tout le monde peut ouvrir un livret A, y compris les mineurs quel que soit leur âge, et le livret est géré par les parents. Cependant, il est interdit de détenir plus d’un livret A.
  • Quel horizon ? Le livret A est un produit sans risque. Le capital est garanti et le taux de rémunération est fixé par l’État. La liquidité de Livret A est immédiate, en cas de retrait les fonds sont généralement transférés dans les 24 heures. Le livret A peut donc être utilisé pour des périodes d’épargne très courtes.
  • Avantages : Le seuil d’accès pour le Livret A est très bas (généralement 15€) et il est possible d’effectuer des virements réguliers de son compte courant vers son Livret A. Le titulaire de Livret A ne prend aucun risque, ni sur le capital versé ni sur la rémunération de son épargne. Enfin, la rémunération de la brochure A n’est soumise à aucun impôt, impôt ou prélèvements sociaux.
  • Limites : Le dépôt maximal sur un Livret A est de 22 950€, mais peut être augmenté de 12 000€ en utilisant un LDD (Livret de Développement Durable) qui fonctionne comme un Livret A, tant en termes de rémunération que de fiscalité. La rémunération du Livret A est limitée. Le taux d’intérêt, fixé à 0,75 % depuis le 1er août 2015, est passé à 0,50 % depuis le 1er février 2020.

En conclusion, Livret A est une solution accessible pour l’épargne à court terme, peu payante mais sans risque . Il est toujours préférable d’économiser sur son livret A plutôt que de laisser de l’argent en sommeil sur un compte courant qui ne sera pas rémunéré.

2. Brochures d’épargne bancaires

Le livret d’épargne est un support dont la distribution s’est considérablement développée ces dernières années, notamment avec l’arrivée d’acteurs « spécialisés » sur ce marché : ING, AXA Banque, B for Bank, etc. Il s’agit d’un support dont la rémunération est souvent soumise à une prime d’entrée, qui est augmentée au cours d’une période donnée. période de temps. sur un montant limité.

  • Pour qui ? Toute personne majeure peut ouvrir un livret d’épargne. Les banques et les joueurs spécialisés distribuent ce produit. Une personne physique peut avoir autant de livrets d’épargne qu’elle veut.
  • Quel horizon ? Les livrets d’épargne offrent généralement des taux d’intérêt bonifié (environ 2 %) sur une période limitée de quelques mois. Au-delà de cela, la rémunération est beaucoup moins attrayante, dépassant rarement 1 % avant impôt. La brochure d’épargne est donc a priori destinée aux projets à court terme.
  • Avantages : Le livret d’épargne est un investissement qui garantit le capital et offre une rémunération connue à l’avance. Il est également liquide, les fonds sont généralement disponibles en moins d’une semaine.
  • Limites : Au-delà de la période de taux boostés, les livrets d’épargne n’offrent qu’une rémunération limitée, comprise entre 0,5 % et 1 %. Cette rémunération est également soumise à un prélèvement forfaitaire de 12,8 %, majoré des cotisations sociales de 17,2 %.

Avec un taux d’imposition total de 30 %, la rémunération à long terme des livrets d’épargne dépasse rarement 0,5 %, soit moins que l’inflation. Le livret d’épargne présente donc peu d’intérêt si ce n’est de bénéficier exclusivement d’une offre commerciale sur une période de quelques mois.

3. Le Régime d’épargne-actions (PEA)

Le PEA est un compte de titres dans lequel, en échange d’un investissement dans une catégorie limitée de médias, le détenteur bénéficie de conditions fiscales particulièrement avantageuses. Comme son nom l’indique, les sommes versées au PEA doivent être investies en actions françaises ou européennes, soit directement, soit par l’intermédiaire de fonds (OPCVM).

  • Pour qui ? Toute personne majeure peut ouvrir un PEA. Comme pour le livret A, il n’est permis de détenir qu’un seul AEP par personne.
  • Quel horizon ? Les investissements en actions constituent la catégorie la plus risquée d’investissement financier. En échange d’une rémunération qui peut être payée, l’épargnant comporte un risque sur le capital investi. Sur le d’autre part, ce soutien atteint son optimum fiscal au cours de la cinquième année. Ce soutien devrait donc être réservé aux investissements à long terme, en tout état de cause au moins cinq ans.
  • Avantages : L’imposition de l’AEP est une incitation très incitative pour l’épargnant. Les gains réalisés sont capitalisés sur le PEA sans impôt jusqu’à ce que les sommes soient retirées. En cas de retrait après 5 ans, l’épargnant ne subit aucun impôt sur ses revenus, seules les cotisations sociales (17,2%) sont dues. Si le retrait intervient entre 2 et 5 ans à compter de l’ouverture du régime, les gains sont imposés à 19 % 17,2 %. Avant 2 ans, l’impôt s’élève à 22,50% 17,2%.
  • Limites : Comme l’AEP est investi exclusivement en actions, il ne peut pas être le principal investissement financier de l’épargnant. En outre, le montant total des paiements effectués sur le PEA ne peut dépasser 150 000 euros. Nous pouvons néanmoins compléter son PEA avec l’abonnement d’un PEA-PME, pour sa part abondant jusqu’à 75 000€.

A peu négligé après les deux crises de 2000 et 2008 qui ont secoué les marchés boursiers, le PEA ne manque pas d’intérêt. Pour les investissements à long terme, l’imposition des PEA est particulièrement incitative . La reprise des marchés européen et français en particulier, combinée à l’impôt forfaitaire qui s’applique désormais à l’assurance-vie, donne au PEA un fort attrait.

Notre sélection de PEA

4. Assurance vie

Souvent appelée « investissement privilégié des Français », l’assurance-vie est en effet le soutien qui draine la plupart des économies. En fait, l’assurance-vie n’est pas en soi un investissement financier, mais plutôt une enveloppe fiscale dans laquelle chacun pourra acheter un soutien financier correspondant à lui, en fonction de ses objectifs et objectifs. de son appétit au risque.

  • Pour qui ? Étant donné que l’assurance vie est un véritable « couteau suisse » d’actifs financiers, chaque épargnant doit avoir un contrat d’assurance-vie. Il est aussi possible d’avoir plusieurs contrats d’assurance-vie. Certaines compagnies d’assurance acceptent d’ouvrir un contrat à un épargnant mineur. Dans ce cas, les parents sont bien sûr gestionnaires du contrat jusqu’à l’âge de la majorité de l’enfant.
  • Quel horizon ? Historiquement, l’assurance-vie atteint son optimum fiscal à 8 ans. Depuis le 27 septembre 2017, l’imposition de l’assurance-vie a été modifiée. Lorsqu’un rachat est effectué sur un contrat de moins de 8 ans, l’impôt à payer sera de 30 %, soit 12,80 % d’impôt et 17,20 % de déductions sociales. Lorsque le rachat est conclu sur un contrat de plus de 8 ans, l’impôt à payer sera de 24,70 %, soit 7,50 % d’impôt et 17,20 % des déductions sociales. En outre, l’horizon d’investissement dépend de l’allocation choisie par l’épargnant. Pour un placement à court terme, la majorité du fonds en euros sans risque de l’assureur ou de l’OPCVM obligataire sera choisie. Pour des horizons plus éloignés, une part des OPCVM peut être incluse.
  • Avantages : En plus de son flexibilité d’utilisation (billet d’entrée faible, paiements programmés possibles, pas de gel des fonds), le principal avantage de l’assurance-vie reste sa fiscalité. Premièrement, il n’y a pas d’impôt sur les gains jusqu’à ce que les sommes versées soient rachetées (retirées) du contrat. Deuxièmement, lorsqu’un rachat partiel est effectué, la part des gains imposables est limitée selon la méthode de calcul. Enfin, l’assurance-vie bénéficie d’un fort avantage successoral. En effet, pour le transfert d’un capital versé avant l’âge de 70 ans, aucune imposition n’est encourue par le bénéficiaire jusqu’à concurrence de 152 500 euros, même s’il n’y a pas de lien familial entre l’assuré et le bénéficiaire. Au-delà de ce montant, la taxe sera de 20% jusqu’à 700.000€ et de 31,25% au-delà. Pour le transfert du capital versé après 70 ans de l’assuré, aucune imposition n’est imposée jusqu’à concurrence de 30 500 euros pour tous les bénéficiaires, au-delà de cette somme, la règle de droit commun de transport s’appliquera pour chaque bénéficiaire. Il convient de noter que le transfert du capital de mort à son conjoint est totalement exonéré.
  • Limites : L’assurance-vie en tant que telle n’est pratiquement pas désavantagée. Étant donné que l’offre d’assurance-vie est très large et qu’un contrat n’est pas transférable, il convient néanmoins de conclure un « bon » contrat. Il faut s’efforcer de limiter les coûts et de veiller à ce que le contrat soit suffisamment ouvert pour répondre à toutes les stratégies d’investissement souhaitées.

L’ assurance-vie est un outil fondamental du patrimoine. L’ assurance-vie peut être utilisée à la fois pour constituer des économies à court terme sans risque et pour mettre en œuvre les stratégies financières les plus risquées, et elle doit être l’épine dorsale de toute gestion financière de patrimoine . Même si les fonds en euros des assureurs ne sont plus très intéressants aujourd’hui, l’assurance-vie aura beaucoup d’intérêt pour les épargnants français en 2020 comme dans les années à venir.

Notre sélection d’assurance-vie

5. Le Régime d’épargne-retraite (RER)

Le régime d’épargne-retraite est établi par la Loi sur le Pacte pour remplacer les anciens produits de retraite existants afin d’harmoniser le système des pensions. Le PER est une enveloppe juridique et fiscale qui permet l’établissement d’une pension capitalisé.

  • Pour qui ? Ce nouveau produit de retraite est accessible à tous, indépendamment de l’âge ou de la situation professionnelle. La souscription est possible individuellement par une personne physique ou par une entreprise collective et obligatoire.
  • Quel horizon ? Les fonds investis dans la PER sont en principe bloqués jusqu’à ce que l’assuré prenne sa retraite, qui aura la possibilité de retirer son régime soit sous forme de rente, soit sous forme de capital. Cependant, il y a des cas de libération anticipée tels que le décès du conjoint ou du partenaire de PACS, le surendettement de l’assuré, l’acquisition de la résidence principale, l’invalidité… Dans l’éventualité où l’assuré se trouve dans l’une de ces situations, la libération de la PER serait exonérée d’impôt sauf pour l’acquisition de la résidence principale. En ce qui concerne la performance de la PER, cela dépendra, comme pour l’assurance-vie, du choix de l’allocation et donc du niveau de sécurité de l’investissement.
  • Avantages : Le principal avantage de la PER reste la fiscalité. Les paiements volontaires effectués au cours d’une PER sont déductibles du revenu imposable du souscripteur jusqu’à concurrence de 10 % du revenu d’activité (retenu dans la limite de 8 PASS) ou de 10 %. Le résultat de cette déduction est de réduire le revenu imposable du souscripteur et de réduire le montant de l’impôt à payer. Il est important de préciser que les réductions d’impôt associées aux paiements de la PER ne sont pas assujetties au plafond global des créneaux fiscaux. En ce qui concerne l’imposition en cas de transmission, l’imposition avantageuse de l’assurance-vie s’applique.
  • Limites : La PER est imposée à la sortie, le total des paiements est imposé au Rotary sans la réduction de 10%. Les gains sont également imposés jusqu’à 30 % (PFU) ou IR 17,20 % des déductions sociales.

En résumé, le Le PRR est maintenant le seul produit de retraite qui vous permet d’imposer une partie de votre revenu chaque année, mais aussi d’accumuler du capital. Ce produit vous permettra de créer un supplément de pension dont vous pouvez disposer soit sous forme de rente, soit sous forme de capital.

Notre sélection de régimes d’épargne-retraite (RER)

En conclusion, et comme souvent dans la gestion de patrimoine, il n’y a pas de solution unique et aucun produit d’épargne rassemble tous les avantages sans considération. Choisir vos investissements financiers à épargner en 2020 mérite de poser les bonnes questions. L’objectif de l’investissement, sa durée prévue et le risque que l’épargnant est prêt à supporter sont les déterminants du choix.