Mauritanie : un processus démocratique plein d’espoir !

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Mauritanie
Après la contestation de sa victoire en juin dernier, le président Ghazouani cherche à apaiser la scène politique nationale pour pouvoir se consacrer à un contexte économique préoccupant. C’est pourquoi il a amorcé un dialogue national et pris quelques décisions dans le sens des libertés individuelles. Cette série de mesures devrait avoir des retombées positives pour le pays.Le nouveau président Mauritanien semble ouvertement en rupture avec la politique de « harcèlement » qui prévalait sous Abdelaziz. Il a fait le choix d’une pratique démocratique apaisée, qui devrait être très profitable pour son pays.

La Mauritanie et la communauté internationale

Le dialogue entamé avec l’opposition et la multiplication des gestes en faveur des libertés individuelles permettra à Nouakchott de se réconcilier avec les organisations internationales de défense des droits de l’Homme. Nouakchott pourrait également réintégrer l’AGOA (African Growth Opportunities Act), un dispositif permettant aux pays de l’Afrique Subsaharienne d’exporter sur le marché américain sans droits de douanes. Mais pour cela, Ghazouani doit poser des actes forts comme abolir l’esclavage dans son pays. C’était d’ailleurs la préoccupation de Biram dah abeid, opposant noir arrivé second à la dernière présidentielle. Le nouveau président devrait en outre ordonner la réouverture prochaine de centres islamiques, dont celui du cheikh Deddew, prélude à la reprise des relations diplomatiques avec le Qatar.

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Du côté de l’opposition, la démocratisation de la Mauritanie sera forcément synonyme d’une plus grande liberté politique. Certains pourront sans crainte apporter leurs pierres à l’édification d’une société mauritanienne libre et démocratique. D’autres pourront en plus investir davantage et plus directement dans le progrès social. Tel est le cas du philanthrope Mohamed Ould Bouamatou, fondateur de la clinique ophtalmologique qui porte son nom et de la fondation pour l’égalité des chances en Afrique.

L’élection de Ghazouani, une bonne nouvelle pour Mohamed Ould Bouamatou

En exil depuis 2010, l’homme d’affaires mauritanien Mohamed Ould Bouamatou se rêve en « Georges Soros africain ». Il soutient de nombreux opposants dans leur combat pour plus de démocratie et de justice. Ce qui lui a valu d’ailleurs des poursuites judiciaires dans son pays. Aussi, à l’image des milliardaires Bill Gates et Mo Ibrahim qu’il admire, il investit inlassablement en Afrique pour soutenir l’éducation et la bonne gouvernance sur le continent. S’il regrettait le « retour en arrière » de la Mauritanie sous Mohamed Ould Abdel Aziz, il peut à nouveau  nourrir de grands espoirs avec l’élection de Mohamed Ould Ghazouani, modéré et plus ouvert.

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Mohamed Ould Bouamatou rêve désormais que le nouveau président abandonne les poursuites contre lui. Si cela se concrétise, d’ici la célébration de la fête nationale (le 28 novembre 2019), il pourra rapidement regagner son pays et apporter sa contribution au développement de son pays.