Encore appelées certificat de qualité ou Crit’Air, les vignettes anti-pollution tant attendues sont devenues une réalité depuis quelque temps. Leur but est de faciliter l’identification de véhicules qui peuvent rouler librement pendant les pics de pollution ou dans les zones restreintes à la circulation. Pour contrôler sa mise en application, un dispositif de vérification a été mis en place.
Présentation de la vignette anti-pollution
Le certificat de qualité ou vignette anti-pollution Crit’air se présente sous la forme d’un macaron. Il est posé sur les véhicules (motos, voitures, véhicules légers) et indique leur norme euro. Il doit être posé sur le véhicule de sorte à être visible. En fonction de la date d’immatriculation du véhicule, la vignette indique le niveau de pollution de ce dernier.
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Le but de la vignette est de permettre aux pouvoirs publics qui le désirent, de réguler la circulation et mettre en place une politique de stationnement au niveau local. Ceci, afin d’améliorer la qualité de l’air en favorisant l’utilisation des véhicules propres et moins polluants.
La vignette existe en 6 différentes couleurs que sont :
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- le vert pour désigner un véhicule électrique ou hydrogène. Ces véhicules sont peu polluants avec zéro émission,
- les cinq autres couleurs sont le mauve, le jaune, l’orange, le marron et le gris en fonction du niveau de pollution.
Si ces vignettes ont été peu utilisées depuis leur lancement, elles risquent d’être à l’ordre du jour à l’avenir. En effet, les véhicules étiquetés à partir de Crit’air 2 et plus encourent des restrictions.
Si vous êtes dans ce cas ou si vous ne possédez pas encore de vignette, vous pouvez passer commande en ligne avant de mettre votre véhicule en circulation. Cela vous évitera des sanctions. Les vignettes peuvent être commandées sur des sites spécialisés tels que vignette-pollution.org qui est un organisme agréé.
Crit’air : efficacité des caméras de surveillance
Devant la difficulté qu’éprouvent les collectivités à contrôler efficacement la mise en œuvre de la vignette, l’État envisage d’installer des caméras de verbalisation. L’objectif étant de faire respecter les zones d’interdiction de circulation et de stationnement aux véhicules les plus polluants. Cette chasse aux pollueurs vise à durcir le contrôle des voitures polluantes et à rendre la mise en place des vignettes encore plus efficaces.
Le fonctionnement de ces caméras est simple : elles scannent les vignettes et envoient les contraventions au domicile des automobilistes qui enfreignent les règles. Ce projet qui a connu de nombreux fiascos dans les années précédentes avait été abandonné faute d’efficacité.
Les premières vidéos ont dû être remplacées par des agents de surveillance déployés sur le terrain. Depuis lors, plusieurs amendements ont été faits et la vidéo verbalisation sera bientôt une réalité dans les grandes villes de l’Hexagone. Cependant, la vidéo verbalisation ne sera qu’un dispositif qui aidera les agents de police dans l’accomplissement de leurs tâches. Il faut effectivement qu’un agent constate physiquement l’infraction et établisse le procès-verbal. Il s’agit d’une première phase qui conduira à l’automatisation des contrôles à l’aide des radars qui, pour le moment, servent à mesurer la vitesse.